J’aime bien le lundi. Du moins, j’ai appris à l’aimer. Parce que j’arrive plus ou moins à gérer ma phobie des emails. J’y réponds en prenant mon petit-déjeuner et en écoutant les nouvelles à la radio. Ensuite je gère les affaires courantes.
Aujourd’hui par exemple, j’ai deux rapports à rédiger avant d’aller « au travail ». Ce matin je vais parler de la dissertation et cet après-midi de grammaire et du test oral de la semaine dernière. Les étudiants sont sympas.
Entre les deux cours je vais peut-être faire des photocopies (des exercices de grammaire supplémentaires), je vais déjeuner (à la cantine je crois ou dans un café), je vais plus certainement aller chez Liberty’s m’acheter un cahier pour mes prochaines aventures de recherche universitaire (le bleu aperçu vendredi soir), et m’acheter une montre, bleue aussi.
Lors de mes allers-retours, en bus uniquement (ils ne sont pas bleus à Londres), je vais continuer à lire le génial roman de Perec (à l’aller), et écouter une émission podcastée de France Culture ou de France Inter, comme Carnet nomade par exemple, au retour, histoire de voyager un peu en pensée, loin de la bousculade de l’heure de pointe au coeur de Londres.
Ce genre de lundis, avec leur petite routine bien huilée, agréable ma fois, prendront bientôt fin.
Me manqueront-ils ?
I don’t think so...