mercredi 30 mars 2011

Sur les rails 2

« Vous croyez que nous vivons dans un monde de bisounours ? »
Quelle horreur d’expression !
Quand je l’entends j’imagine une sorte de Planète des Singes !
Ils nous mènent à la baguette et ils ont de grandes dents acérées.
Pourtant que c’est bon de se laisser aller à la douceur et de vraiment se sentir heureux, vraiment, vraiment, vraiment...
Croire pour une journée au moins que la vie sera tout le temps comme ça...
Sur les bords de la voie ferrée, c’est surtout des Playmobiles que je voyais, chaussés de grosses bottes, gantés d’orange, casqués de blanc, dans un petit costume jaune fluo du plus bel effet...
Mais soudain l’actualité se rappelle à nos bons souvenirs
A un moment donné, changement de rythme : aux bâtiments et aux usines, succède la rase campagne pendant un certain temps, les champs à perte de vue, une rivière qui serpente, quelques animaux, beaucoup d’oiseaux... jusqu’à la réapparition d’usines et de bâtiments signalant l’approche d’une ville importante. Quelle poésie des formes et des couleurs !

3 commentaires:

  1. Aux bords de la chemin de fer est vraiment industrielle. C'est mieux quand les champs à perte de vue et tout est belle. Quand mÊme c'est intéressante à voir les photo. Je suis heureuse que ce n'à ma porte.

    RépondreSupprimer
  2. J'aime aussi beaucoup l'expression "Ici, on n'est pas au pays de Oui-Oui et le taxi magique"... Les friches industrielles ont quelque chose de monstrueux et poétique à la fois... Bon mercredi !

    RépondreSupprimer
  3. ET tout à coup, ces GRUES m'ont entraînée dans le fim de Paul Grimault, 'Le roi et l'oiseau '.
    Nous laissons bon nombre de plumes en ce bas monde!

    RépondreSupprimer