vendredi 18 février 2011

Demeurer à requoi

Portes de l'Enfer de Rodin
Parc Ueno - Tokyo
Je veux lire en trois jours l’Iliade d’Homère,
Et pour ce, Corydon, ferme bien l’huis sur moi.
Si rien me vient troubler, je t’assure ma foi
Tu sentiras combien pesante est ma colère

Je ne veux seulement que notre chambrière
Vienne faire mon lit, ton compagnon, ni toi,
Je veux trois jours entiers demeurer à requoi,
Pour folâtrer après une semaine entière. 

Pierre de Ronsard (extrait)
Les hasards du calendrier m’offrent un jour de plus que Ronsard, à rester l’huis bien fermé sur moi, mais malheureusement « folâtrer » n’est pas au programme. Mais quand même...
Il y avait hier dans Le Monde un dessin très amusant tiré du New Yorker dans lequel un roi, assis sur son trône, disait : Ce que j’apprécie le plus, c’est de pouvoir travailler chez moi. Son « ordinateur » se trouvait à ses pieds : un page  écrivait à la plume sur un parchemin.

3 commentaires:

  1. Aujourd'hui, je dois pondre une proposition de communication, si j'avais un page, j'irais flâner dans un musée ! Doux vendredi !

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  2. C'est le roi qui dicte au page, il ne prend pas l'initiative... alors le roi aussi doit rester dans son chateau... comme toi et moi... d'un cote ce serait bien si on pouvait dire a notre ordi ce qu'on aimerait faire et le laisser pondre tout seul - et nous, on se roulerait les pouces - mais tu dois bien avouer qu'ecrire, qu'essayer de donner une forme a ses idees, c'est BON. C'est vraiment bon.

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  3. Surtout une fois que c'est écrit... Même pas un page pour faire la lessive en retard ? Sourire. Doux week-end !

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