samedi 19 février 2011

Travaille! Tu t'amuseras après!

Ça me fait rire!
Voilà, je travaille, je suis sur mon ordinateur, j’écris une phrase, je la biffe, je compulse frénétiquement livres et dictionnaires, et mes notes, je réfléchis tout haut, je me relis, ajoute une virgule, et les heures passent, nombreuses. Je ne travaille pas en silence, je devrais, mais la radio est allumée, les émissions défilent, je n’y prête qu’une oreille distraite. Je suis concentrée et fière de l’être.
Salon de l'agriculture

Mais, bien sûr, la concentration se relâche de temps en temps et prend des chemins de traverse l’espace de quelques secondes. Me voilà boulevard Saint-Germain, en face de la maison d’Apollinaire. Je traverse la rue. Mais cela ne m’amène pas sur l’autre trottoir, parce que soudain je pense à Victor Hugo. L’envie de lire Les Misérables me taraude. Soudain j’imagine A. faisant des recherches à la BnF. Il doit être en train de travailler très dur, lui, le nez dans ses bouquins, il doit avoir une grande capacité de travail - j’aime cette expression une grande capacité de travail, c’est sûr, il n’est pas le genre à s’éparpiller, lui ! Ces pensées sonnent la fin de la récréation. Patatrac ! Arrivée au sommet du Parnasse, j’en dégringole, je reprends mes esprits, je me remets à la tâche, jusqu’à la prochaine distraction.

2 commentaires:

  1. Psychologie du contraire.
    Ici, pour 15 jours on va s'amuser, on retravaillera après !
    Courage!

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  2. Merci! Je t'avoue que j'ai ensuite l'intention de m'amuser pendant 6 mois sinon plus...

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