samedi 29 janvier 2011

Focus imaginarius

Jizô du temple d’Hase
Quand après le sommeil on regarde, dans une langueur voisine de l’assoupissement, avec des yeux que l’on pourrait dire dissociés, les fils divers des rideaux du lit ou de la couverture, ou encore les petites taches d’un mur tout proche, on les transforme aisément en dessins représentant des visages humains et autre chose de ce genre. L’artifice trompeur cesse dès qu’on le veut et qu’on force l’attention. Ici le transport du focus imaginarius des fantasmes est dans une certaine mesure soumis au libre arbitre tandis que dans l’hallucination il n’est pas de volonté qui puisse l’empêcher.

Rêves d’un visionnaire de Emmanuel Kant (1766)

Harry, dont je déplorais la mort inattendue il a 3 jours, n'était (comme il fallait s'y attendre, je sais, mon cher Emmanuel... ) pas mort... la suite de l'épisode était presque décevante comparé à ce qu'aurait pu être un feuilleton amputé de son héros! Je n'aurais jamais envisagé qu'il ressuscite si on ne m'avait pas vendu la mêche. Au lieu de me dire que les scénaristes ne pouvaient se passer de leur poule aux oeufs d'or, et qu'évidemment il y avait un subterfuge, j'ai totalement marché. Quel manque d'audace de leur part ! Et quelle naïveté de la mienne! A la fin, il a bien repris du poil de la bête et là aussi c'est un peu décevant parce qu'après toutes ses aventures dignes de James Bond et les horreurs qu'il a subies, on le retrouve frais comme un gardon! Vivement la semaine prochaine pour de nouvelles aventures, j'en frétille d'avance!

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