Les premiers qui eurent gravi jusqu'au sommet aperçurent la mer et jetèrent de grands cris : ils furent entendus de Xénophon et de l'arrière‑garde. On y crut que de nouveaux ennemis attaquaient la tête de la colonne (...). Les cris s'augmentèrent et se rapprochèrent, car de nouveaux soldats se joignaient sans cesse en courant à ceux qui criaient. Leur nombre augmentant, le bruit redoublait, et Xénophon crut qu'il ne s'agissait pas d'une bagatelle. Il monta à cheval, (...) et courut le long du flanc de la colonne pour amener du secours : il distingua bientôt que les soldats criaient la mer, la mer, et se félicitaient les uns les autres, alors arrière‑garde, équipages, cavaliers, tout courut au sommet de la montagne. Quand tous les Grecs y furent arrivés, ils s'embrassèrent, ils sautèrent au cou de leurs généraux et de leurs chefs, les larmes aux yeux.
Anabase (IV) de Xénophon
Moi je crierai « Thalassa ! Thalassa ! » début mars, en sortant de l’expo Afghanistan au British Museum (qui ouvrira le 3). Je m’imagine déjà me frottant les mains car ce que ne faisais qu'entr'apercevoir, et qui me paraît encore si loin et inatteignable aujourd’hui, commencera à dévoiler ses charmes.
Combien de palissades il aura fallu escalader, et de branches écarter, pour se retrouver sur les bords de la Seine ! C’est pour toutes les bonnes choses qui m’attendent que j’ai hâte de me jeter dans la mêlée...
Tu as du pain sur la planche!
RépondreSupprimerOui, du bon pain!
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