mercredi 12 janvier 2011

Paris 1 (d)

Last but not least
La dernière étape, la plus belle, la plus attendue
La corne d'abondance, la lyre, la palette, le globe
Les murs ne mentaient pas
Derrière moi, dans la file d’attente avant l’entrée sous la pyramide, deux femmes s’étonnaient de devoir passer par là. Elles étaient restées au temps où l’entrée se faisait aile Vivant Denon, avant la construction de la pyramide en 1993. Elles n’étaient pas revenues au Louvre depuis et j’avais envie de leur demander ce qui les menait là.
Quand je suis dans le coin, je jette toujours un coup d’oeil à l’aile Vivant Denon : je me revois lors de ma première visite. J’avais 17 ans et un sweat-shirt vert pomme. Je me souviens que l’entrée donnait directement sur la galerie égyptienne. Je revois encore ces deux majestueux sphinx de granit qui nous accueillaient. Nous n’étions que quelques-uns à attendre l’ouverture des portes. C’est gravé dans ma mémoire.
Mon coeur battait la chamade quand j’ai pris cette photo: je venais de grimper le satané escalier Henri IV à la recherche de l’exposition mise en scène par Patrice Chéreau (juxtapositions de tableaux de divers artistes d’époques différentes et de photos de Nan Goldin... splendide). Le soir tombait sur la Cour Carrée. Les couleurs semblaient se fondre entre elles. Bientôt, il ferait à peine nuit, je serais dans le 48 en direction de la  Gare du Nord et de Londres. Je serais fourbue, les pieds en compote, mais aux anges après une journée si bien remplie !

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